Imaginary Admin
Messages : 108 Date d'inscription : 02/09/2014 Age : 30 Localisation : Au pays imaginaire
| Sujet: Perdus cette nuit Ven 5 Sep - 7:28 | |
| Voilà, mon heure était venue. Assis au premier rang d'un procès qui était malheureusement le mien, on venait d'annoncer que les jurés avaient pris position sur ma culpabilité. J'étais accusé du meurtre de la jeune Typhanie, qui était ma voisine. La demoiselle avait été enlevée, violée, torturée... Avant que son cadavre ne soit dissimulé dans les bois. J'avais dû subir plusieurs heures d'interrogatoire, durant lesquelles on m'avait mille fois montré les photos de la dépouille, méconnaissable. Je n'avais pas été mis au courant, mais un psychologue m'observait et ce sont ses déductions qui me conduisirent à la case "Jugement". Apparemment, mes réactions face au diverses photographies étaient dignes d'un tueur.
Depuis plusieurs années, les tribunaux classiques avaient été remplacés par un système permettant la fermeture des établissements pénitentiaires. La peine des différents criminels n'allait plus de l'emprisonnement à la peine de mort, mais du simple rhume à la lèpre. On s'assurait toutefois que le mal ne soit pas contagieux avant d'être implanté, sinon, on courrait à la catastrophe... En effet, l'Amérique avait tout d'abord adopté ce système, suivie par la plupart des pays. En France, un condamné ne bénéficiait évidemment pas des différents versements de la Sécurité Sociale. En fait, il n'avait plus accès aux soins. Que ce soit pour la maladie à laquelle on l'avait condamné, ou pour tout autre chose. Vous étiez déclaré comme pourri et méritant de crever dans la douleur. Et j'étais innocent. Et, je ne le savais pas encore, mais j'étais condamné. Les jurés m'avaient désigné coupable. Visiblement, l'avocat de l'accusation avait bien mené sa barque. On m'emmena alors immédiatement vers un laboratoire attenant. Là, on m'administra ce que l'on réservait aux violeurs : herpès virulent couplé au sida, et évidemment l'impuissance. Je ne me débattais pas, c'était inutile. Le verdict était le verdict, je n'avais aucun moyen pour m'en sortir. Puis, on m'autorisa à rentrer chez moi. Je n'avais plus qu'une pensée, retrouver le véritable assassin de la belle Typhanie. | |
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